Le Fonds immobilier de solidarité FTQ a annoncé le 9 juillet un investissement additionnel de 15 millions $ dans le Fonds d’acquisition de Montréal (FAM), portant à 25 millions $ les sommes disponibles. « Cette somme est un pas important vers la création de logements abordables à Montréal », souligne avec enthousiasme Stéphan Corriveau, directeur général au Centre. « Le Centre se réjouit d’autant plus de cette nouvelle dans le contexte d’une pénurie de logements abordables sur l’île de Montréal. »
Initialement mis en place en 2007, le Fonds d’acquisition de Montréal accorde du financement temporaire à des organismes à but non lucratif et à des coopératives d’habitation afin de leur permettre d’acquérir des propriétés (terrain ou immeuble), et ce, avant la mise en place d’un financement gouvernemental à long terme, par exemple dans le cadre du programme AccèsLogis Québec. Le développement et l’accompagnement des projets sont assurés par l’entreprise d’économie sociale Bâtir son quartier.
« Cette injection de fonds supplémentaires pour soutenir les projets du Fonds d’acquisition de Montréal devient encore plus pertinente en cette période de pandémie causée par la COVID-19, précise Normand Bélanger, président-directeur général du Fonds immobilier de solidarité FTQ. « De la sorte, cette contribution favorise le maintien d’un parc locatif abordable de bonne qualité ainsi que la mixité et la cohésion sociale. »
Depuis plus de 20 ans, le Fonds immobilier a consacré 115 millions $ dans des projets immobiliers sociaux, communautaires ou abordables, qui ont ainsi contribué à réaliser 5347 unités construites ou rénovées à Montréal.
« Nous sommes privilégiés de pouvoir compter sur l’appui du Fonds immobilier pour nous soutenir dans notre mission », se réjouit Édith Cyr, directrice générale du GRT Bâtir son quartier. « Plus que jamais, les logements sociaux et communautaires répondent à un besoin criant. À Montréal seulement, on compte d’ailleurs près de 87 000 ménages qui sont des locataires à revenu modeste qui dépensent plus de 50 % de leur revenu pour se loger. Cet apport de capital additionnel nous permet d’intervenir rapidement dans le marché immobilier. »
Le Centre accueille favorablement cette importante contribution pour favoriser la création du logement abordable au Québec. Tel que la campagne « Mettre fin à l’itinérance au Canada » de l’Alliance canadienne pour mettre fin à l’itinérance (ACMFI) le suggère au gouvernement fédéral, plusieurs mesures sont possibles qui pourront permettre de mettre fin à l’itinérance au Canada d’ici 2030. L’important demeure de créer des logements répondant aux besoins de tous et de toutes, autant dans le contexte actuel de la COVID-19 que dans les années à venir.