Le 1er février, la Société canadienne d’hypothèques et de logement a annoncé une nouvelle source de financement, le Soutien au loyer temporaire (SLT). Face à des délais très courts — seulement un mois entre l’annonce et la date limite (le 1er mars) pour faire une demande —, le Centre a été appelé en renfort, pour identifier les organisations de logement sans but lucratif potentiellement admissibles et les aider à faire leur demande. Voici un aperçu des démarches effectuées jusqu’à maintenant par certaines organisations, telles que rapportées par nos consultant.e.s de projet.
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Une nouvelle répartition des fonds
Le manoir Bowside est une tour d’habitation pour personnes à faibles revenus exploitée par la Calgary Chinatown Development Association. Au moment de l’échéance de leur précédent accord d’exploitation avec la SCHL, l’équipe du manoir était déterminée à faire en sorte que ses occupants — dont plusieurs sont des aînés de la communauté chinoise qui ont des liens de longue date avec le secteur — n’aient pas à subir des hausses de loyers en conséquence. L’association a donc décidé d’utiliser ses propres fonds afin de compenser les hausses, et elle a continué de le faire jusqu’à maintenant. Elle était plus que ravie ce mois-ci que le Centre lui fasse connaître le programme de Soutien au loyer temporaire. Le SLT, bien que temporaire, contribuera à diminuer la pression sur les réserves financières de l’association et lui permettra de financer d’autres besoins.
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Plus de propriétés admissibles que prévu
Essayer de trouver toutes les habitations sans but lucratif qui pouvaient profiter de l’initiative de Soutien au loyer temporaire était un des obstacles majeurs que devait surmonter l’équipe du Centre, puisque plusieurs listes n’étaient plus à jour ou étaient incomplètes. Des propriétés pourtant admissibles pouvaient ainsi facilement passer entre les mailles du filet. Toutefois, c’est en réalisant qu’une de leurs nombreuses propriétés était sur la liste du Centre que l’Association canadienne pour la santé mentale s’est aperçue qu’un autre de ses projets était aussi admissible pour une demande de subvention dans le cadre du SLT. Parfois, une bonne nouvelle n’arrive effectivement jamais seule !
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Une aide appréciée
Les demandes de subventions sont souvent accompagnées d’instructions, mais rarement d’instructeurs! Comme les délais pour le SLT sont courts et que certaines informations à fournir peuvent être compliquées à rassembler, plusieurs groupes sont immensément soulagés de découvrir que les consultant.e.s de projet du Centre sont là pour les aider, tout au long du processus, et même au-delà! La Métis Urban Housing Corporation de l’Alberta, par exemple, a dû former une équipe spéciale pour rassembler les dossiers pour plus d’une centaine de leurs unités de logement, mais Louise Casemore, du Centre, agit comme personne-ressource en cas de besoin pour l’organisation. En plus d’aider les groupes à bien faire le travail nécessaire dans un court laps de temps, « une grande part de ce que nous faisons consiste à offrir du soutien moral », affirme Casemore.
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Pas admissible au SLT, mais…
La campagne pour faire connaître le SLT a permis d’attirer l’attention sur le Centre et ses activités. Malheureusement, pour certains groupes, cela les a amenés à découvrir qu’ils n’étaient pas admissibles à la subvention pour les loyers. Certains ont pu, toutefois, « découvrir qu’ils étaient “très” admissibles à d’autres subventions offertes par le Centre », rapporte avec un sourire en coin la consultante de projet Louise Casemore. « Voir leur enthousiasme et leur excitation quand ils découvrent le Centre et ce qu’il peut leur offrir est fantastique. Qu’une mauvaise nouvelle se transforme en bonne nouvelle est merveilleux ».